Le topinambour, une menace pour l’équilibre des milieux naturels
Dans le cadre de sa compétence Grand Cycle de l’Eau, le SILA met en oeuvre une stratégie de gestion des plantes exotiques envahissantes à l’échelle du bassin versant du Fier et du lac d’Annecy. Une lutte est ainsi organisée, sur les tronçons de rivières où les PEE ne sont pas encore trop développées, avant qu’elles ne deviennent incontrôlables, et qu’elles perturbent le milieu.
Parmi ces espèces, le topinambour figure sur la liste des « émergentes », qui sont encore peu répandues, mais qui peuvent causer de lourds dégâts si on ne les stoppe pas de manière précoce.
Cette échappée des jardins est originaire d’Amérique du Nord. Elle affectionne particulièrement les bancs de sables, d’alluvions, des rivières. Elle se reproduit quasiment exclusivement par ses tubercules, et peut supplanter toutes les espèces végétales à l’endroit où elle se développe massivement, causant ainsi une diminution locale de la biodiversité.
Un partenariat pédagogique entre le SILA et l’ISETA
Les élèves participeront activement aux travaux d’arrachage des topinambours, et verront ainsi concrètement la mise en oeuvre et les
points de vigilance à avoir face à ce type de plante. En contrepartie de leur intervention sur le chantier, encadré par les services du SILA et les enseignants de l’ISETA, une présentation sera faite à la classe sur les plantes exotiques envahissantes, les menaces qu’elles représentent, et les moyens de lutte, notamment pour le topinambour.
Déjà mis en œuvre par le passé sur le projet de restauration des roselières du lac d’Annecy, ce type de collaboration vertueuse permet à chacune des deux structures d’ajouter une plus-value dans ses actions.
En savoir plus sur les Plantes Exotiques Envahissantes et les bonnes pratiques à adopter