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La méduse d’eau douce, qui porte le nom scientifique de Craspedacusta sowerbyi, mesure au maximum 2 cm de diamètre. Elle vit fixée sur le fond du lac sous une forme de « polype ». Dans des conditions encore mal connues, ce polype va se transformer en forme « méduse », qu’il est possible d’observer plus facilement dans les eaux. L’animal n’est pas urticant, et ne présente aucun danger.
Le premier signalement authentifié au lac d’Annecy remonte à 1989 ! A l’époque, le SILA, sous son appellation passée « SICRLA », avait d’ailleurs publié une information à ce sujet, rappelant l’intérêt constant des annéciens pour leur lac.
L’INRA de Thonon-les-Bains, partenaire historique du SILA, a ensuite publié un article scientifique en 1990 sur cette observation, par la plume de son ancien directeur Gérard BALVAY, spécialiste de la microfaune des grands lacs.
Depuis, des observations de méduses ont régulièrement été rapportées, le plus souvent en août et en septembre. Il peut toutefois s’écouler plusieurs années entre deux signalements, et il semblerait que les étés particulièrement chauds favorisent la transformation des « polypes » en forme « méduses ».
Ainsi, les méduses d’eau douce figurent bien dans la liste des espèces résidentes dans le lac d’Annecy. Elles ne sont d’ailleurs pas les seules « curiosités » que l’on peut croiser… dans le cadre d’un ouvrage collaboratif (Les lacs alpins en 80 questions), le SILA a co-rédigé un article sur ces espèces « insolites » qui peuplent les grands lacs alpins… à vos masques et tubas !
Je consulte l’article sur les espèces insolites !