Dans le cadre du Contrat de bassin Fier & lac d’Annecy, le Nant de Montmin a fait l’objet d’une « fiche action » pour la restauration hydromorphologique et écologique sur sa partie aval, en amont de la confluence avec l’Eau Morte sur les communes de Faverges-Seythenex et de Doussard.

Les objectifs du projet sont les suivants :

  1.        Restaurer l’espace de bon fonctionnement du Nant de Montmin en amont de sa confluence avec l’Eau Morte ;
  2.        Restaurer la continuité biologique, les habitats aquatiques et les milieux terrestres ;
  3.        Limiter le risque inondation au niveau des hameaux situés à l’aval (Sollier, La Reisse, Verthier) sur la commune de Doussard.

Ce projet a été initié par la CCSLA (Communauté de Communes des Sources du Lac d’Annecy). Suite au transfert de la compétence GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations) au 1er janvier 2022, le SILA est désormais maître d’ouvrage. La CCSLA assure l’animation foncière liée au projet. A l’automne 2023, la maitrise d’œuvre a été attribuée au bureau d’étude SAFEGE.

 

Le 4 avril 2024 s’est tenu le premier Comité de Pilotage lié à ce projet. Cette réunion avait pour objectif de présenter les scénarios de restauration et de valider le scénario de travaux à mettre en œuvre. Cette présentation a été menée conjointement par le SILA (maître d’ouvrage) et SAFEGE (maitre d’œuvre), et a réuni une quinzaine de participants, parmi lesquels les élus du territoire, les services de l’Etat et les partenaires techniques et financiers (Agence de l’eau, Département de la Haute-Savoie).

 

 

Le scénario de travaux retenu permettra de conserver le tracé historique du Nant de Montmin avec pour principes d’aménagement :

  • l’adoucissement des berges pour limiter le phénomène d’érosion des berges et améliorer la connectivité entre les milieux aquatiques et les milieux terrestres ; *
  • l’élargissement du gabarit du lit pour favoriser le dépôt des sédiments en amont de la confluence avec l’Eau Morte pour faciliter l’entretien du Nant de Montmin ;
  • le maintien d’un chenal d’étiage en période de basses eaux pour la vie piscicole ;
  • l’intégration des bois morts ( « gros bois » ) dans la gestion des sédiments et de la mobilité du Nant de Montmin en valorisant les boisements issus des travaux ;
  • la gestion des espèces exotiques envahissantes sur le secteur des travaux et de conserver au maximum la zone humide au droit du secteur de la confluence avec l’Eau Morte.

 

Les mois à venir seront consacrés aux nombreuses procédures nécessaires, parmi lesquelles les dossiers réglementaires (loi sur l’eau, espèces protégées), la finalisation de la maîtrise foncière, la consultation des entreprises… le démarrage des travaux est prévu pour l’automne 2025.